Lycée Jacques Prevert

Lycée Enseignt General Et Technologique – Savenay

Pays de la Loire
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Jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre, tous les élèves de seconde ont été sensibilisés à la protection des oiseaux par la LPO 44 (Ligue de protection des oiseaux). Un grand merci à Maxime Chavanne de la LPO 44 ! Cette action s’inscrit dans la démarche E3D de l’établissement qui est labellisé Établissement en Démarche de Développement Durable niveau Engagement, mais aussi dans les programmes de SVT 2nde.

Les élèves de seconde ont pu s’informer sur les causes de perte de biodiversité d’une façon générale, en France et dans le monde, et plus particulièrement pour les oiseaux, mais aussi sur des actions possibles pour remédier à la disparition, de la faune, de la flore et des oiseaux. La conférence s’est terminée par un Quizz de reconnaissance des oiseaux pendant lequel plusieurs élèves ont montré leurs bonnes connaissances de ces animaux. Pourtant, il n’est pas facile de différencier le corbeau de la corneille ou du merle, ou encore l’hirondelle et le martinet !

Après la conférence, les élèves ont exploré les différents espaces de biodiversité qui existent déjà au lycée (mini-forêt, mare, haies et haie fruitière…) ainsi que les espaces qui seront à leur disposition pour réaliser des aménagements au second trimestre. En effet, le lycée a obtenu une subvention de 2000 € de la région Pays de La Loire pour installer des nichoirs, planter des zones de prairies fleuries et d’autres installations en faveur de la faune. Lors de leur visite du lycée, les élèves ont aussi pu observer la colonie de « Choucas des tours » qui niche sur le toit du bâtiment ABC.

Ci-dessus, Maxime Chavanne de la LPO 44 présente la Web-série « Colocataires sauvages » qui nous apprend à mieux cohabiter avec la faune sauvage.

Lisez ci-dessous les comptes-rendus de cette conférence, écrits par les élèves de 2nde2 avec Mme Roger :

Qu’est ce que la biodiversité ?

Le terme de la biodiversité apparaît pour la première en 1986. La biodiversité est la diversité des êtres vivants dans un milieu naturel. Il existe différentes biodiversités : la biodiversité sauvage qui n’est pas affectée par l’action humaine et la biodiversité domestique qui a subi des actions humaines (sélection génétique). De plus dans le monde, il y a autant de biodiversité que d’écosystème. Un écosystème est l’ensemble des espèces vivantes que l’on va retrouver dans un même milieu naturel, par exemple les champignons, les bactéries, les oiseaux. Ensuite, la biosphère regroupe la terre, l’air et l’eau qui contient tous les biomes (ensemble des écosystèmes). Enfin, une espèce a besoin de trois critères : l’alimentation, l’abri et la reproduction, qui sont présents à plusieurs échelles : locale, communales, intercommunales, régionales, nationale, internationale.
A.G et C.D

Dans le mot biodiversité, « bios » veut dire vie et diversité donc le mot biodiversité est la diversité du monde vivant au sein de la nature. Ce terme est apparu en 1986 dans une publication scientifique par un entomologue1. Tout d’abord, la biodiversité est définie sur une échelle la graduant : au niveau local, communal, intercommunal, régional, national et enfin international (ou planétaire). Par ailleurs, l’écosystème est constitué de toutes les espèces différentes trouvées dans un milieu naturel et regroupe la biocénose (faune + flore) et la biotope (conditions physico-chimiques2 et climatiques du milieu). La biosphère regroupe l’ensemble des biomes, et chaque biome regroupe plusieurs écosystèmes.
Les besoins d’une espèce pour s’installer dans un milieu sont l’alimentation, l’abri sans dérangement et la reproduction. Pour le moment, 1 750 000 espèces sont connues dans le monde contre environ 8 millions qui n’ont pas été découvertes alors qu’on en découvre 10 000 par an. Par exemple, on estime que 90 % des insectes n’ont pas été découverts alors qu’on en connaît déjà 1 million.
Léna et Madison 2nd2
1 – Entomologue : scientifique spécialiste des insectes
2 – Les conditions physico-chimiques d’un milieu sont définies par la température, le pH, la lumière reçue, etc.

Comment va la biodiversité ? Les causes de la chute de la biodiversité ?

La biodiversité va mal. Tout d’abord, la pollution qu’elle soit lumineuse ou sonore impacte le sens de l’orientation des oiseaux migrateurs. Ensuite, la déforestation liée à l’agriculture intensive provoque la disparition des espèces vivants dans ces espaces riches en biodiversité que sont les forêts tropicales. Enfin, la surexploitation ou l’introduction d’espèces étrangères exotiques envahissantes perturbent son bon fonctionnement. 75% des espèces de plantes cultivées dépendent de la pollinisation donc si les insectes diminuent, nos récoltes de fruits et légumes sont menacées. En 2019, sur 8 millions d’espèces 1 million est en voie d’extinction et 2 millions sont en danger. En 30 ans, on a perdu 41% des insectes, 1/3 des effectifs d’oiseaux en campagne et 75% des moineaux parisiens. Les causes les plus fréquentes de mortalité des oiseaux sont pour un petit pourcentage les avions, les éoliennes, la chasse… mais surtout en numéro 3 les voitures et les lignes à haute tension, en numéro 2 les baies vitrées et tout particulièrement les chats domestique qui tuent 75 millions d’oiseaux chaque année en France !
Maelys B. & Méloé D. 2nde2

Comment va la biodiversité ? Elle va mal. Elle ne va pas bien, car il y a beaucoup d’éléments qui causent sa chute. Par exemple, la plus grosse est la pollution, qui engendre un changement climatique donc cela perturbe beaucoup la faune et la flore. La déforestation détruit également les habitats des animaux vivant dans la forêt. La surpêche empêche la reproduction des espèces aquatiques, car elles n’ont pas le temps de se reproduire. De plus, les filets de pêche arrachent les coraux. Si cela continue, il pourrait ne plus y avoir de poissons en 2050 !
Une autre source de pollution : la pollution lumineuse, elle déstabilise les oiseaux durant leur migration. Les catastrophes naturelles détruisent les habitats de la faune et détruisent aussi la flore. Il y a aussi des prédateurs comme les chats qui tuent les oiseaux (environ 75 000 000 d’oiseaux tués en France par an par les chats domestiques). En 2019 sur 8 000 000 d’espèces, 1 000 000 étaient en voie d’extinction. En 2020, les scientifiques ont montré que 41% des insectes avaient disparu de la planète et 2 000 000 étaient en grand danger.
Emma et Lina

Comment aider la biodiversité autour de chez nous ?

En France et dans le monde entier, la biodiversité est dans une situation critique. Mais à son échelle, chacun peut agir. Pour améliorer la situation, il existe plusieurs moyens.
D’abord, on peut neutraliser les potentiels pièges dans le jardin, par exemple en enlevant les seaux remplis d’eau qui peuvent entraîner la noyade de plusieurs animaux. On peut aussi installer des rideaux sur les baies vitrées pour éviter aux oiseaux de s’y cogner et d’en mourir. Pour rester dans le domaine domestique, il est favorable de récupérer l’eau pluviale pour la redistribuer à la faune et de faire de ses terrains et jardins des espaces sans chasse. Il est aussi préférable de ne pas avoir de chat, ou alors, si on en a un, de ne pas le laisser sortir la nuit, de lui mettre une collerette de couleur pour que les oiseaux puissent le repérer plus facilement et enfin de beaucoup jouer avec lui pour réduire ses instincts de prédateur.
De plus, dans les espaces verts collectifs, il est nécessaire de favoriser les gîtes naturels (certains oiseaux font leurs nids dans des cavités de mur ou d’arbres, les lézards dans des tas de cailloux…) , de laisser des zones fleuries, de planter davantage d’arbres et de laisser aux animaux l’accès aux ressources alimentaires naturelles.
Enfin, en tant que lycéens, nous pouvons faire une part du travail en organisant des sessions de plantation d’arbres. Mais aussi en fabriquant des gîtes à insectes ou des nichoirs et en déposant des graines pour les oiseaux à plusieurs endroits du lycée (tournesols non salés).
A et T 2-2

L’article du journal Ouest-France paru à ce sujet : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/savenay-44260/le-lycee-jacques-prevert-de-savenay-veut-devenir-un-refuge-lpo-02a3bbbe-905a-11ee-8dbe-6f5de331dde4