Le 26 janvier 2021, nous avons rencontré l’artiste plasticien Jacques CORNET et nous avons eu l’honneur d’interviewer celui-ci :
– Intervieweur : Jacques CORNET vous êtes invité à présenter vos œuvres au Lycée Jacques Prévert, présentez-vous.
– Jacques CORNET : bonjour, je suis plasticien, j’ai fait mes études de beaux arts à Paris, je pratique la sculpture, pierre, marbre, résine, céramique et vidéo.
– I : comment vous est venu l’idée de travailler sur le thème du Moho ?
– J C : Depuis des années la composition et la structure de la terre m’ont passionné, intéressé. En 2019, j’ai découvert le travail du météorologue Mohorovicic. Il m’est venu l’idée de faire des sculptures en carottage.
– I : Vous êtes-vous basé sur des découvertes géologiques ?
– J C : Non, cette couche n’ayant jamais été atteinte, m’a permis toute liberté dans mon travail. Imaginer des profondeurs en équateur, au Canada, à Madagascar, etc. Soit un ensemble dix-huit sculptures.
– I : Quels matériaux avez-vous utilisé ?
– J C : Des sculptures en argile chamottée et recouvert d’émaux.
– I : Quelle technique avez-vous utilisé ?
– J C : Une technique un peu traditionnelle de céramiste, préparer des échantillons pour les Mohos bien sûr. Et ensuite les harmoniser avec leurs bases puis les assembler.
– I : Combien de temps cela vous a pris ?
– J C : Environ six mois. Un mois pour la mise au point des échantillons et environ cinq mois pour l’ensemble des éléments.
– I : Quelle symbolique avez- vous voulu exprimer dans la représentation des Mohos ?
– J C : Créer une sculpture qui me permet d’affronter la verticalité, l’élévation et de toucher toute notre imagination.
– I : Merci.
Ces oeuvres sont visibles au CDI jusqu’au 5 février 2021.
